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Crahay Marcel (2006). « Dangers, incertitudes et incomplétude de la logique de la compétence en éducation ». Revue française de pédagogie, n° 154, mars. En ligne : <http://revues.inrp.fr/rf/document.php?id=312>.
Added by: Marie Gaussel (01 Jan 1970 01:00:00 Europe/Paris) |
Resource type: Journal Article BibTeX citation key: Crahay2006 ![]() |
Categories: General Keywords: compétence Creators: Crahay Collection: Revue française de pédagogie |
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URLs http://revues.inrp ... ocument.php?id=312 |
Abstract |
L’école est désormais le siège d’une nouvelle doxa : la pédagogie par compétences. Le présent article pose un regard critique sur cette déferlante dont l’origine est, selon l’auteur, externe aux sciences de l’éducation. La définition même du concept de compétence est problématique et semble, en définitive, renvoyer à une norme qualifiée ici de complexité inédite. En définitive, l’auteur considère que l’approche par compétences s’attaque à un vrai problème – celui de la mobilisation des connaissances en situation de problème – mais propose une solution bancale. Rejetant l’entrée par le disciplinaire, cette approche se confronte à des questions épineuses sinon impossibles : parmi celles-ci, on trouve la notion de familles de situations. En conclusion, l’auteur suggère d’oublier la notion de compétence pour repenser celle de l’apprentissage.
Added by: Marie Gaussel |
Paraphrases |
Le décret missions a rajouté aux définitions traditionnelles de la compétence celles de la "complexité" des tâches à accomplir et le caractère "inédit" de la situation, ce qui revient à évaluer le "savoir mobiliser et transférer" et en fait l'intelligence flexible. Pourquoi faire de l'exceptionnel la norme de la vraie compétence ? Pourquoi évaluer des élèves dans des situations qui ne se reproduiront pas nécessairement ? Added by: orey |
p.98 La notion de compétence traduit une perspective utilitariste chère au monde anglo-saxon : la cognition est subordonnée à l'action, elle-même finalisée par un problème à résoudre. Added by: orey |
p.106
Les connaissances sont nécessaires au fonctionnement cognitif du sujet mais ne sont pas suffisantes. Le terme de compétences n'aide pas à bien poser le problème d'agir de façon adaptée en situation, en induisant l'idée que les connaissances sont secondaires voire ne sont pas nécessaires. Added by: orey |
pp.106-107 Si la contextualisation des connaissances constitue une première étape du processus de construction cognitive, leur décontextualisation en constitue la seconde : diversification des contextes d'apprentissage ou des problèmes, conceptualisation et intégration de tout concept nouveau dans un réseau, stimulation de la réflexion métacognitive. Added by: orey |