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Michaut Christophe (2000). L'influence du contexte universitaire sur la réussite des étudiants. [thèse de doctorat]. Dijon : Université de Bourgogne, IREDU.
Added by: orey (01 Jan 1970 01:00:00 Europe/Paris) Last edited by: Laure Endrizzi (08 Apr 2009 15:27:34 Europe/Paris) |
Resource type: Thesis/Dissertation BibTeX citation key: Michaut2000a ![]() |
Categories: Enseignement supérieur Keywords: pédagogie universitaire, territoire Creators: Michaut Publisher: Université de Bourgogne (Dijon) |
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Abstract |
Christophe Michaut s'est attaché à comparer systématiquement trois disciplines (Psychologie, Sciences de la Nature et de la Vie -SNV- et Administration Economie Social -AES) dans trois villes (Nantes, Dijon et Toulouse) pour analyser dans quelle mesure le contexte universitaire pouvait influencer la réussite des étudiants. Son travail souligne d'abord que derrière l'apparente uniformité des universités françaises, avec une organisation et une certification régies par des règles théoriquement communes (diplômes obéissant à de lourdes procédures d'habilitations nationales), il règne une extrême hétérogénéité, que ce soit au niveau de l'organisation générale, des modes de certification ou des dispositifs d'aide aux étudiants, non seulement entre établissements, mais aussi entre disciplines et même entre disciplines selon les établissements, comme on peut le voir à l'aide de quelques exemples issus de cette étude. Ainsi, dans les résultats en première année de DEUG, près de 80% de la variance expliquée en SNV résulte d'une différence de scolarité antérieure (résultats et parcours dans le secondaire), alors qu'elle n'intervient que pour 50% en psychologie. Dans ce dernier cas, contrairement aux Sciences de la Vie, une implication forte dans les études semble pouvoir infléchir un pronostic défavorable au vu du capital scolaire de départ. Si l'on neutralise les caractéristiques sociales et scolaires, les étudiants de SNV de Dijon ont 17.6% de chances supplémentaires de valider leur première année que ceux de Nantes. Même en AES, filière où les résultats sont moins contrastés entre les trois sites, les bacheliers technologiques ou professionnels ont moins de chances de réussir à Toulouse que dans les autres sites, le site toulousain récompensant plutôt le capital scolaire antérieur que l'investissement dans les études. Autrement dit, non seulement étudier en Psychologie n'est pas du tout la même chose qu'étudier en SNV, mais étudier en SNV à Dijon ou à Nantes n'est pas équivalent. S'il n'est pas possible ici de passer en revue l'ensemble des modes d'organisation pédagogique plus ou moins favorables à la réussite (modalités de compensation et capitalisation des modules, organisation de l'année..) relevés par l'auteur, il semble que de façon générale, c'est la durée annuelle d'enseignement qui est le plus généralement associée positivement à la réussite en première année, mais que le principal facteur de variation tient surtout au niveau d'exigence des enseignants lors des évaluations finales. Ce qui revient à constater que l'hypothèse d'une différence de sélectivité comme origine des écarts entre les sites semble plus pertinente que celle des différences de performance pédagogique, et que l'absence de modes standardisés d'évaluation entre les universités est une limite à une plus juste appréciation des effets propres aux filières et établissements. Added by: orey Last edited by: Laure Endrizzi |